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My Atlegrim, 30 ans.

My Sofia Johanna Atlegrim, tel était son nom complet.
Elle était suédoise d’origine et vécut en Belgique durant 10 ans.
My était une personne surprenante, pleine d’humour et d’esprit. Inventive et créative, elle était une artiste accomplie et une illustratrice inspirée.
Sa contribution à ma vie ne fut pas anodine, elle y apporta lumière et bonheur, joie de vivre. Elle m’était précieuse comme sont précieux les premiers rayons du Printemps.
Elle était mon amante et mon amoureuse, l’une des raisons de croire en des jours meilleurs. Elle me donna foi et courage en instillant au sein de ma vie une poésie salvatrice et libératrice.
Les doux mots qu’elle prononçait était une musique enivrante. Son accent délivrant de charmantes intonations qui ondulaient jusqu’à mes tympans séduits.
Sa démarche était gracieuse et posée, on y décelait les marques d’une franchise de caractère ainsi qu’une grande tendresse.
My assumait toutes les facettes de sa personnalité, et l’on pouvait dire que sa vive force intérieure et sa détermination y côtoyaient une fragilité émue, une sensibilité et une empathie à fleur de peau.
C’était une belle personne, généreuse et souriante, profonde et spirituelle.
Ses dessins étaient tout comme elle : touchants et oniriques. Que ce soit ses peintures ou ses tapisseries, elles étaient une porte ouverte à l’émerveillement et un accès direct à une vive spontanéité. Sa personnalité radieuse avait conquis bien des coeurs et soudé bien des amitiés.
Il faut dire qu’elle ne passait pas inaperçue. Elle était grande et élancée, svelte et mince. Elle avait un charmant visage qui affichait un adorable sourire enjôleur.
Elle se sentait particulièrement proche de la nature et des forêts, elle s’y rendait souvent pour s’y ressourcer. Elle était fascinée par les fleurs, les plantes et les arbres dont le lent et stable rythme de vie l’aidait à l’apaiser.
Encore aujourd’hui, My me manque et pas un seul jour ne passe sans que je regrette sa délicieuse présence.
Louis Vanardois, l’amour de sa vie